
samedi, octobre 28
La madeleine de Proust de la semaine

La théorie des 17 secondes

Il court sur Radiohead de nombreuses théories. Lors de la sortie de "Kid A", Thom Yorke, agacé des critiques sur le successeur de "OK Computer", glisse lors d'une interview: "Vous comprendriez tout avec la théorie des 17 secondes". Des petits malins en ont conclu qu'il fallait décaler les morceaux pour en faire un chef-d'oeuvre. Oui mais, le même morceau ou deux différents ? Ou tous en même temps ? Bref, des essais ont été faits, dont celui-ci. Vraiment intéressant cet "Idiotheque". Il existe aussi à droite à gauche des versions d'"Everything in the right place" par exemple. Bien sûr, ceux qui n'aiment pas "Kid A" n'aimeront pas. Ceux qui aiment,...peut-être.
Ou sinon, l'autre hypothèse, c'est que Thom Yorke racontait n'importe quoi....
mercredi, octobre 25
Bombaysers de Lille
Vous le savez, Lille 3000 a démarré la semaine dernière par une grande parade. Depuis, nous vivons, nous mangeons, nous rêvons Inde...
Quelques-uns de nos articles sont d'ailleurs disponibles sur ESJ sauce curry .
Cette vague exotique me rappelle 2-3 petites choses vues (dans le temps) sur le Net.
D'abord ça:
Quelques-uns de nos articles sont d'ailleurs disponibles sur ESJ sauce curry .
Cette vague exotique me rappelle 2-3 petites choses vues (dans le temps) sur le Net.
D'abord ça:
La reprise du moment

-Un petit Rage Against the Machine, avec une intro beatlesienne à la "Blackbird", suivi d'un riff façon Ben Harper !: Killing in the name
- Un Britney Spears (?!) sauce latino-Cake-low fi...: Toxic
Fat come back
vendredi, octobre 6
Dalisney

jeudi, octobre 5
Ubu, site roi

La madeleine de Proust de la semaine
Un fou furieux (mais de talent) rend hommage à ses deux séries préférées.
Avant-première

"Un premier film autrefois invisible
Mala Noche est le premier film de Gus Van Sant, produit et tourné par le réalisateur en noir et blanc 16 millimètres en 1985 avec un budget de 22.500 $. Il contient de nombreux plans tournés sans autorisation, le réalisateur alors débutant n'ayant pas la possibilité de demander et d'obtenir toutes les autorisations de tournage. Le film est récompensé en 1987 dans la catégorie du meilleur film indépendant par le Los Angeles Film Critics. Il est resté totalement inédit en France.
A l'origine était un livre
Né en 1941, Walt Curtis est une figure mythique de Portland (Oregon). Il est l'auteur de plusieurs recueils de poèmes, et a traduit Pablo Neruda et Frederico Garcia Lorca. Ecrit en 1977, Mala Noche est son unique roman, récit cru des amours et des chagrins glanés au hasard des rues. La vie est décevante, les gamins tragiques, il y a des moments de joie et de jouissance dans des sacs de couchage souillés, et des moments d'amertume quand les flics de l'Immigration interrompent les relations intimes nouées sur la route. Ceux qui n'ont pas un amour pour la vie y reconnaîtront leurs espoirs et leurs déchirements...
Le révélateur
C'est cette oeuvre tournée en totale indépendance qui révélera Gus Van Sant aux critiques américains. Il marquera ensuite de son empreinte le cinéma américain indépendant des annés 90 avec notamment Drugstore Cowboy (1989), My Own Private Idaho (1991) et Even Cowgirls Get the Blues (1993).
Retour aux sources
Le cinéaste mène une brillante carrière en travaillant pour les majors hollywoodiennes. L'apothéose de cette période sera sans nul doute Will Hunting (1997), nommé neuf fois aux Oscars, avec une nomination pour Van Sant dans la catégorie meilleur réalisateur. Il décide par la suite de revenir à une méthode de production et de réalisation proches de ce qu'il avait connu à ses débuts sur Mala Noche. Il va alors réaliser un ensemble de trois films, Gerry, Elephant, et Last Days, ayant tous pour point commun de mettre en scène des jeunes gens perdus dans une société moderne où il devient de plus en plus difficile de trouver sa "place". "
Quelques critiques:
Mcinema.com
"Il est toujours émouvant de découvrir un film inédit d'un auteur que l'on aime. D'autant plus qu'il s'agit ici de Gus Van Sant, et de son premier long métrage, inédit en France depuis vingt ans. MALA NOCHE, soit « mauvaise nuit » en français, sent bon le cinéma indépendant à trois francs six sous, avec son noir et blanc profond, sa bande son approximative et son générique ultra cheap. Cette histoire d'un bel épicier à barbe de trois jours, qui en pince pour un jeune latino, évoque DRUGSTORE COW-BOY et MY OWN PRIVATE IDAHO. Normal, car le jeune cinéaste d'alors pose les bases de son cinéma, et jette sur l'écran les grandes lignes de son univers créatif. Solitude moderne, individus en marge, attraction fulgurante et amours impossibles. Tout est là. Gus Van Sant filme le désir brut et sans équivoque, avec des plans évoquant parfois le Jean Genêt d'UN CHANT D'AMOUR. Certes la post-synchro du personnage-clé de Johnny laisse à désirer, mais la perfection technique n'est pas au menu de cette balade sentimentale. C'est avant tout une rareté, avec dans le rôle central Tim Streeter, excellent acteur qui aurait mérité d'être connu plus tôt." O.P.
Télérama
"Il est toujours émouvant de découvrir un film inédit d'un auteur que l'on aime. D'autant plus qu'il s'agit ici de Gus Van Sant, et de son premier long métrage, inédit en France depuis vingt ans. MALA NOCHE, soit « mauvaise nuit » en français, sent bon le cinéma indépendant à trois francs six sous, avec son noir et blanc profond, sa bande son approximative et son générique ultra cheap. Cette histoire d'un bel épicier à barbe de trois jours, qui en pince pour un jeune latino, évoque DRUGSTORE COW-BOY et MY OWN PRIVATE IDAHO. Normal, car le jeune cinéaste d'alors pose les bases de son cinéma, et jette sur l'écran les grandes lignes de son univers créatif. Solitude moderne, individus en marge, attraction fulgurante et amours impossibles. Tout est là. Gus Van Sant filme le désir brut et sans équivoque, avec des plans évoquant parfois le Jean Genêt d'UN CHANT D'AMOUR. Certes la post-synchro du personnage-clé de Johnny laisse à désirer, mais la perfection technique n'est pas au menu de cette balade sentimentale. C'est avant tout une rareté, avec dans le rôle central Tim Streeter, excellent acteur qui aurait mérité d'être connu plus tôt." O.P.
Télérama
" Mala Noche (…) est un vraiment un beau film de jeunesse, à tous les sens de la formule. Jeunesse d'un futur grand cinéaste, qui manifeste à la fois son inventivité formelle (…) et son aptitude à créer des personnages touchants, aussi paumés qu'innocents. (…) Déjà, Gus Van Sant sait raconter un drame sans en faire des tonnes(…). " L.G.
Entretien vidéo de Van Sant à Cannes sur Mala Noche: ici
mercredi, octobre 4
Le clip de la semaine
On continue sur notre lancée Michel Gondry... De sa collaboration avec les Chemical Brothers, on se souvient surtout du clip de "Star Guitar" (paysage de train en rythme avec la musique), ou comment sauver une morceau franchement mauvais grâce à une idée. Le rythme, encore et toujours, comme avec les White Stripes et Daft Punk (chaque personnage représente un instument - j'avais mis un bout de temps à comprendre, je suis un peu neuneu).
Par contre, je ne connaissais pas la vidéo de "Let Forever Be" des Chemical, qui, pour le coup, ressemble plus à "Come into my world" de Kylie Minogue (tourné à Boulogne-B d'ailleurs, pour ceux qui sont du coin).
"Let Forever Be":
mardi, octobre 3
lundi, octobre 2
Quand j'avais 5 ans, je m'a cédécé
La vie est pleine de surprises (et d'accroches originales). La semaine dernière, ma cousine et marraine fêtait ses 40 ans. Je ne sais pourquoi, je me suis souvenu avec bonheur que, quand nous partions en vacances ensemble, il y avait dans sa voiture un disque d'Henri Dès, un Patricia Kaas, et... Blue Lines de Massive Attack. Ah, délicieuse découverte...
Je me suis alors mis bizarrement à envier mes futurs enfants (oui, je suis un drôle de garçon). Qu'est-ce que je donnerais pour redécouvrir pour la première fois les Beatles, Buckley ou Ok Computer... Parce qu'à moins d'un coup de gourdin sur la tête, je crois que c'est définitivement loupé.
A défaut de le vivre donc, le faire vivre. Mais combien d'années attendre ? D'autant plus que Metallica au berceau, c'est assez peu recommandé. A moins que... (ça y est, on arrive à la chute de mon histoire)
A moins que ce site.
Le résultat est assez variable. Plusieurs titres sont très beaux ("Sober" de Tool, presque meilleur que l'original, "2+2=5", presque bruitiste). D'autres sont vraiment ratés (genre "sonnerie de portable monophonique"). Certains me ferait même carrément peur si j'étais un nourrisson. "Arrête de pleurer Ivan, sinon Papa te met Smells like teen spirit ou There there"...
Bref, une dizaine de nouveaux albums sont en préparation. J'ai hâte de voir ce que les Smashing Pumpkins ou Björk vont donner.
PS: l'auteur de cette note tient à préciser que les lignes ci-dessus étaient avant tout destinées à mettre en valeur la découverte d'un site original. Que toute (brune) personne se rassure -ou calme sa joie, c'est selon-, l'auteur sus-nommé se trouve bien aise à ce jour de ne pas avoir à acheter ce type de produit sonore. A bon entendeur (-euse), merci.
Inscription à :
Articles (Atom)