jeudi, décembre 28

Ourspace ?


Nouvelle rubrique, dédiée à Myspace. L'occasion de faire part de quelques pépites trouvées au hasard, séduisantes ou totalement kitsch. Pour débuter, autant se lancer dans le franchement ringard avec délectation.

Au programme:

- Louis, pianiste d'ascenseur.

- Carolyn, cantatrice d'Hawaï, spécialisée dans le "Christian Ambient Down Tempo".

- Les Rockapella, Poetic Lovers des faubourgs de Tampa.

C'est gratuit et facile, mais avouez que, quand même...

Bon, la prochaine fois, on sera plus sérieux, en allant faire un petit tour du côté de Brooklyn, voir ce qui s'y passe côté Indies.

En attendant, jouez aussi en proposant dans les commentaires ci-dessous votre groupe préféré, section KITSCH ou CLASS.

Will it blend ?

A tous ceux qui, près du sapin, ont scruté leurs paquets. A tous ceux qui, palpant sous le papier-cadeau un rectangle fin, se mettaient à rêver de leur jogging dominical sur la plage de Dunkerque, leur iPod nano blotti contre la hanche. A tous ceux qui, déchirant le papier avec les dents, ont découvert à la place un jeu de 7 familles. Bref, à tous ceux qui ont les boules (de Noël), et qui souhaitent les avoir encore plus :



"Si vous avez besoin d'un couteau à steak capable de couper une chaussure en deux, vous devriez peut être d'abord changer de boucher." Jerry Seinfeld

vendredi, décembre 22

Pac Mondrian



Bah, la rencontre de Pacman et Mondrian, quoi.

La madeleine de Proust de la semaine



On continue dans le même principe, avec un épisode de La Linea que je ne connaissais pas. Ah, les Italiens, ce peuple de l'amour et du romantisme...

Le clip de la semaine



Clip fascinant d'un groupe d'électro suédois qui l'est beaucoup moins.

mardi, décembre 19

Mon petit cadeau de Noël

Dans quelques jours, nous rentrons dans l'hiver. Alors, autant se mettre dans l'ambiance (musicale) dès maintenant.
Voici plus de deux heures de concert de Sigur Ros, mes maîtres ès zen. Le show date de 2005, mais je ne m'en lasse pas. A noter que ce sont mes amis islandais eux-mêmes qui l'ont mis sur leur site officiel.
Si vous n'avez jamais vu de guitariste jouer de l'archet, ces images sont pour vous.
A écouter allongé.

La madeleine de Proust de la semaine

Petit souvenir du temps où nous pensions que de vilains microbes et de gentils anticorps se battaient à coups de lasers à l'intérieur dedans nous. (Une thèse d'ailleurs corroborée par le documentaire de Joe Dante, L'Aventure intérieure.) Peu de gens le savent mais la musique du générique est signée par un compositeur célèbre, habitué au temps changeant de la Manche, et qui ne s'est jamais vanté de cette oeuvre, pourtant majeure.

lundi, décembre 18

Quand Noël approche

Le monde a-t-il vraiment besoin de ça ?


Si cet objet vous intéresse, consultez d'urgence un gastro-entérologue.

jeudi, décembre 14

Top 111 de la guimauve

AOL fait de jolis classements: http://music.aol.com/feature/111-wussiest-songs-11-2, ou les chansons anglo-saxonnes les plus niaises. R.E.M. arrive en tête. L'honneur est sauf.

Vador la déconne

Ah! Les joies du monatge...

Sinon, dans un autre genre, il y a ça. Ne parlant pas japonais, je me plais à imaginer qu'il s'agit d'une campagne de recrutement pour la police nationale.

Rien de mieux que la méthode Bayrou contre la délinquance...

lundi, décembre 11

ESJ cellar band (suite)

1) J'ai ramené une caisse claire.
2) Après enquête, je n'aurai qu'un mot: honte à la 81e promotion! De nombreux groupes ont existé par le passé. Euh, bon, beaucoup étaient alors conduits par Fifi (avec des cheveux ?). Un vrai studio de répèt' existait même à la cave jusqu'à 2005, avec moquette, procédé anti-humidité, et même boîtes d'oeufs aux murs pour l'acoustique. La vraie classe.
Tout ceci a été laissé à l'abandon l'année dernière.
Alors j'en appelle solennellement au révolté qui sommeille en vous.
Retrouvons cet endoit magique (dont les clés appartiennent au BDE) et réhabilitons-le !
Que l'accordéon et la flûte de Clotilde retentissent, que les tam-tams de Cyprien bourdonnent, que la guitare de Juju claque, que la batterie d'Emilie gronde...

vendredi, décembre 8

Amis journalistes, bonne journée

La reprise du moment


Reprise disons "sympathique", mais au ukulele (un bon point), du titre inoubliable d'un de mes groupes préférés: "There is a light" des Smiths (sur The Queen is dead) En 1986, le titre avait été pressenti pour une sortie single avant d'être doublé sur le fil, à l'initiative de la maison de disque, par "Bigmouth Strikes Again".

On dit la chanson inspirée de La Fureur de vivre, dans lequel James Dean fugue et quitte sa petite campagne en compagnie d'un "partenaire" au genre et aux intentions ambigus.

Le vent d'hiver

Puisque le froid arrive dans nos contrées nordiques, voici de quoi s'amuser bien au chaud. Un petit bonhomme sur une luge, et c'est parti. Frustrant? Regardez plutôt ce que les aficionados en font.

La madeleine de Proust de la semaine

Un petit quelque chose pour ceux qui parlent l'anglais, et qui aiment l'Actor's Studio: ici

mercredi, décembre 6

Ah, elle est belle la CNN française !

Oui, messieurs les censeurs, messieurs les puissants de l'audiovisuel, je n'ai pas peur de dire que le lancement de France 24 il y a quelques instants sur France 2 était tout à fait kitsch.

J'ai d'abord pu comprendre la raison d'être des ronds du logo. Ils symbolisent les effets de zoom, que le cadreur semblait particulièrement apprécier dans l'interview de Chichi (placé debout derrière une table de plateau, dont le micro lui arrivait au niveau de la braguette. So chic). Bon, je suis méchant. Dur de bien faire ce travail de cadrage quand on n'a qu'une caméra pour faire un champ-contre champ... J'aime aussi beaucoup ce petit son d'appareil numérique cheap qu'on entendait derrière... L'attaché de presse de la nouvelle chaîne était tout content d'avoir Jacquot dans ses locaux.
Bon, ensuite, on a eu droit à un plan fixe des Champs Elysées, où 24 faiseaux lumineux (oh le symbole) étaient censés s'allumer un à un. Pas évident... Ah oui, le tout sur un air type "Croisière s'amuse". Encore moins évident...
Gros plan aussi sur les doigts de Gérard Saint-Paul effleurant un ordi portable qui coordonnait les illuminations (et ceux d'un technicien qui déplaçaient la main de son nouveau patron pour éviter le bug total).

La suite est plus classique.
Alain de Pouzilhac apparaît en régie, fait un petit speech et appuie sur un gros bouton.
Et............... enfin un jingle classe... Quand même.
Puis une belle blonde à l'antenne.

PS: je prends les devants. Si France 24 embauche à nouveau d'ici à 2 ans, ce message s'autodétruira. Courageux, mais pas téméraire...

mardi, décembre 5

Je suis une féministe


Vous avez peut-être déjà vu cette petite pub d'un marchand de savon, qui se bat depuis des années pour dire que la beauté, c'est naturel ou ça l'est pas. Terrain glissant.
PS: messieurs, votre version existe aussi

Le clip de la semaine


Peu de gens savent mon amour pour le "Air Guitar". Ce clip en est un bien bel exemple. Il me réjouit d'autant plus qu'il est signé par les Barenaked Ladies, un groupe, qui, du temps de ma jeunesse, faisait de très bonnes choses (je vous conseille Rock Spectacle, 1996), avant de tomber dans la soupe. Ce morceau est donc franchement insignifiant. Qu'importe. May the spirit of KiSS be with you !

samedi, décembre 2

ESJ cellar band

Voici quelques semaines déjà que je cherche à voir comment faire de la musique à l'ESJ. Mettre une batterie à la cave? Parce que ma boîte à rythme c'est rigolo, mais pas très rock and roll.
Mais quelle batterie? Impossible d'en louer une à long terme dans les cinq magasins lillois. Je me suis même dit que j'allais ramener progressivement celle de Paris. Problème : la caisse claire passe encore, mais la grosse caisse, en train, je vais avoir du mal.

Sinon, un studio de répèt. Pas un seul à Lille ! Les plus près: Roubaix et Tourcoing...

C'est bête, y'a pourtant des "zicos" en pagaille dans les deux promos et pas mal de gens motivés. D'ailleurs, toi aussi, élève de l'ESJ, si tu recèles un talent bien caché au fond de toi, approche, n'aie pas peur, let me know it. Je te le promets, je ne recrute pas pour une comédie musicale, comme certains (sans rancune, amis edheciens).

Sinon, on peut régler la question de la batterie de manière simple et efficace.
Comme ça (rappelez-vous)
Ou comme ça, avec cette méthode proposée par un Norvégien qui ne sait jouer d'aucun instrument, mais qui a de la suite dans les idées:

mercredi, novembre 29

Robert, de Metz

Conférence à 18h à l'ESJ avec Denis Robert, le journaliste de l'affaire Clearstream. Enquêteur poil à gratter? Trublion? Mégalomane? Cousin de Norbert Balcon? En tout cas, un type agacé des infos "façon JT de 20h". Bon, Denis, sois pas si pessimiste.
Je rentre chez moi. J'allume la TV. David P. lance un sujet: "Jacques Chirac a fêté aujourd'hui ses 74 ans... à Riga en Lettonie... où il assiste au sommet de l'OTAN... Il a eu droit à un joli gâteau..."
Aïe. J'vais p't'être aller habiter Metz moi aussi.

Journaliste de guerre en chaussettes

Petite histoire contée par le producteur de L'Etoile du soldat à la suite d'une projection.
Partis rencontrer les moujahidins, Christophe de Ponfilly et Jérôme Bony, alors jeunes journalistes, découvrent bien vite la réalité du conflit. Soupçonnés d'être des espions soviétiques, les deux compères ne doivent leur salut, face aux kalachnikovs pointées sur eux, qu'à un coup de tête, ou plutôt un coup de pied. Bony saisit sa chaussure, la porte à son oreille, et lance dans son meilleur anglais: "Allo... Chef... Qu'est-ce qu'on fait quand on est repéré?". Eclat de rire des "moujs". Le début d'une longue histoire, notamment pour Ponfilly. Une histoire dont L'Etoile du Soldat marque l'épilogue tragique. Mais une histoire qui vous chatouille les orteils.
Allez, Sophie, on fait nos valises... Mais évite les rangers, c'est long à délacer.

dimanche, novembre 26

La reprise du moment

Une chanson ô combien célèbre, ô combien reprise. Demandez à un Indien ce qu'il sait dire en français. Je parie que la réponse sera soit:
- "je t'aime"
- "voulévoucochéavekmoa...ssesoar"
- "Michelle, mabèle, sondémo....."

Ici, ce sont les (discrets) Free Design qui reprennent le tube, tout en nuances et en harmonies:
The Free Design - Michelle

jeudi, novembre 23

Cartman est mon ami


Si j'étais petit et gros, ça serait ressemblant. Mais l'idée est marrante. Pour essayer: www.sp-studio.de/

Mort d'un Lillois


Drôle de croyance d'enfant. Je ne sais pourquoi, quand j'étais gamin, et que je regardais Alexandre le bienheureux avec mes parents, je me disais que, quand Noiret mourrait, je serais vieux.
Je suis vieux.

Fast Food Nation


Imaginez les Sims version McDo. Elever les vaches, les couper en morceaux, en faire des sandwiches, les vendre,etc. ça donne un petit jeu très rigolo: ici

lundi, novembre 20

Prix Constantin 2006

Le lauréat: ici

Il aurait eu 40 ans

Vendredi, il aurait eu 40 ans. Je ne vais pas vous refaire sa bio (son vrai nom, sa pointure de chaussettes,...). Ceux qui me connaissent savent que ça peut être long.
Un petit cadeau d'anniversaire inédit (je ne me lasse pas de la 3'37'') : Jeff Buckley - Please, send me someone

mercredi, novembre 15

EXCLUSIF: Powwow, dix ans après


Donnez trente minutes et un enregistreur numérique à trois hurluberlus pour apprendre le montage radio, et voila le résultat en 2'40''. Dur dur...

Reportage - Powwow, dix ans après

mardi, novembre 14

La reprise du moment


Pas vraiment un inédit pour une fois. Juste l'occasion de réécouter le maître Tom Waits dans une reprise de West Side Story, datant de sa période crooner mélancolique (et imbibé). Un titre extrait du sublime Blue Valentine, sorti en 1978.
Tomtom est parfois un poil juste dans les aigus, mais dans les graves par contre...
C'est quand même autre chose que Garou

Tom Waits - Somewhere

La madeleine de Proust de la semaine

Pour les retardataires qui n'auraient pas encore d'idée pour la soirée "Les deux font la paire" de jeudi, je propose ça:

dimanche, novembre 12

Espèce de cultureux !

Pour ceux qui ont loupé le "Arrêt sur Images" de ce dimanche sur la culture à la TV, c'est ici.

vendredi, novembre 10

Cyber ESJ

M. Deloit est très content: ça surfe à l'ESJ.
Petit tour d'horizon de la blogosphère lilloise. Et uniquement des blogs, car les articles des uns et des autres pulullent.
Sur la toile, il y a surtout des blogs de "deuxième année". Celui de Johanna sur les livres, d'Aymeric sur la musique suédoise , ou de Samuel sur le développement durable. Ces gens ne vous disent pas encore grand chose ? Pas de problème. François, "deuz" également, s'est chargé de faire une galerie de portraits au vitriol de ses petits camarades. Ambiance...
En première année, pas encore grand chose... Bien sûr, il y a des collaborations des uns et des autres à des webzines (Antoine et le Cargo,...), mais de blogs, point ou presque. Quelques projets en cours d'élaboration (Marie-Adélaïde, Emilie B,...), quelques espaces myspace (Emilie G, Laurie,...). Et le blog politique de Julien. En attendant un site "potins" dont j'ai entendu parler...
Sinon, on peut suivre la vie de nos amis de l'ESJ Montpellier, de façon officielle ou personnelle.
On peut surtout voir ce qu'on fait les anciens. Le blog du cours multimédia de la 80e promo, assez délirant. Ou le blog de Vincent et Jean-Marie (de la 80e toujours), pour les amateurs de musique indé... Ou celui de journalistes plus anciens.
Il y a aussi le tout nouveau blog du fameux Norbert Balcon, toujours en quête d'un éditeur pour son livre à charge contre l'ESJ, et toujours enfermé dans son délire de persécution.
On peut enfin aller voir du côté des recalés du concours 2006, ou des futurs candidats, qui s'interrogent sur le nouveau système de tutorat payant.

mardi, novembre 7

Il est musicien, mais sait-il faire ça ?

Dimanche soir, je suis allé voir Slazz Jam en concert au théâtre des Blancs-Manteaux. Une rencontre entre le slam et le jazz (je suis sûr que vous l'aviez deviné). Y'a un type dans le groupe qui joue du saxo à tomber. A vous dégoûter de prendre la moindre leçon de musique.
Je crois que c'est clair: je ne serai jamais un grand virtuose. Autant me spécialiser dans des instruments moins classiques.
Tiens, si j'essayais ça ? Je défie ce souffleur de cuivres de faire la même chose samedi, quand il viendra à Lille voir sa brune, alias Alexandra N.:


Coûteux en matos, en énergie et en ridicule. Sinon, je peux me trouver des amis et tenter ça :


Si je ne trouve pas d'équipe, je peux faire plus simple, avec un voisin ou une grande tante:

lundi, novembre 6

La reprise du moment

Je ne voulais pas le mettre en ligne, et puis, et puis, je ne peux m'en empêcher. C'est affreux à écouter (quoique) mais c'est tellement bon.
Bref, c'est ici .

Ca s'apelle Beatallica.

samedi, novembre 4

Keith tu veux encore ?

Après avoir assisté à la crise de Keith à Marciac cet été et vous en avoir fait part ici, j'ai trouvé ça hier dans 20 minutes. L'ami a remis ça à Paris:
Keith Jarrett, tout seul au monde
Le pianiste et son piano. La formule du récital solo est d'une simplicité bouleversante. Surtout quand Keith Jarrett est au clavier. Sa façon d'évoluer entre les genres, du free-jazz savant aux mélodies romantiques, en fait, depuis quelques années l'un des meilleurs pianistes.
Pourquoi faut-il que le public vienne s'en mêler ? Mardi dernier à la salle Pleyel (Paris 8e), Keith Jarrett a d'abord été éblouissant. Puis, comme à son habitude, détestable. Interrompant une phrase musicale, il s'est exclamé après un silence gêné : « Vous avez remarqué que je ne tousse jamais ? » C'était donc ça. Le public parisien a une fâcheuse tendance à s'enrhumer à l'automne... Après cet interlude malheureux, Keith Jarrett a joué une musique froide, virtuose et mécanique, faite pour les doigts, pas pour les oreilles.
Benjamin Chapon

jeudi, novembre 2

Le clip de la semaine

La petite Scarlett plaît aux vieux messieurs. Woody Allen cette semaine, Brian de Palma mercredi prochain, et Bob Dylan il y a déjà quelques semaines.

mercredi, novembre 1

Ce n'est pas une goutte d'eau, c'est un alien en gestation

Il pleut sur Lille aujourd'hui, alors forcément, on a le temps de regarder Arte

Revue de presse de bébé

Revue de presse de Zia, 2 ans. Au programme, pubs colorées et "curieux" mossieurs...: ici

Le mercredi, c'est movie

Jour férié... Parfait pour se faire un ciné... Et déceler les erreurs de films.
Allez, je vous donne de quoi vous entraîner:
http://www.erreursdefilms.com
http://www.moviemistakes.com/best_pictures.php

samedi, octobre 28

La madeleine de Proust de la semaine

Goscinny, qu'ont-ils fait de toi ? Tandis que ta fille écrit des bouquins chez Grasset destinés à ennuyer le jeune pigiste littéraire, Yahoo s'empare de tes héros. Quand j'ai appris le lancement du blog du Petit Nicolas, j'étais aux anges. Mais le résultat est malheureusement un pur produit de com'. Dommage.

La théorie des 17 secondes


Il court sur Radiohead de nombreuses théories. Lors de la sortie de "Kid A", Thom Yorke, agacé des critiques sur le successeur de "OK Computer", glisse lors d'une interview: "Vous comprendriez tout avec la théorie des 17 secondes". Des petits malins en ont conclu qu'il fallait décaler les morceaux pour en faire un chef-d'oeuvre. Oui mais, le même morceau ou deux différents ? Ou tous en même temps ? Bref, des essais ont été faits, dont celui-ci. Vraiment intéressant cet "Idiotheque". Il existe aussi à droite à gauche des versions d'"Everything in the right place" par exemple. Bien sûr, ceux qui n'aiment pas "Kid A" n'aimeront pas. Ceux qui aiment,...peut-être.

Ou sinon, l'autre hypothèse, c'est que Thom Yorke racontait n'importe quoi....

mercredi, octobre 25

Bombaysers de Lille

Vous le savez, Lille 3000 a démarré la semaine dernière par une grande parade. Depuis, nous vivons, nous mangeons, nous rêvons Inde...
Quelques-uns de nos articles sont d'ailleurs disponibles sur ESJ sauce curry .
Cette vague exotique me rappelle 2-3 petites choses vues (dans le temps) sur le Net.
D'abord ça:


(oui, oui, c'est bien "I wanna hold your hand")

Sinon, il y a ce tube:

La reprise du moment

Allez, puisque j'ai été absent longtemps, je vous en donne deux pour le prix d'une. Ces reprises sont signées La Maison Tellier, un duo originaire de Rouen et du Havre. Ce groupe a donc le temps de peaufiner ses arrangements. Et ça s'entend.
-Un petit Rage Against the Machine, avec une intro beatlesienne à la "Blackbird", suivi d'un riff façon Ben Harper !: Killing in the name
- Un Britney Spears (?!) sauce latino-Cake-low fi...: Toxic

Fat come back

Merci à tous ceux qui se sont manifestés sur l'arrêt (momentané) de ce blog. Je suis enfin installé à Lille, et ma Livebox fonctionne. Alors, bon surf !

vendredi, octobre 6

Dalisney

En allant visiter l'expo sur les sources d'inspiration de Disney au Grand Palais, je suis tombé sur une vraie curiosité. Un film, Destino, conçu en 1946 par Dali et Walt en personne ! "A l’époque, le Catalan considère le père de Mickey comme un maître, un doctor ès subversion à l’égal des Bunuel, des Marx Brothers, des Cecile B. de Mille. Walt Disney accepte l'idée d'une collaboration, et Dali, qui venait de finir les décors du film La Maison du Dr Edwards de Hitchock, dessine, peint et croque quelques 150 planches du story-board." Le projet a été avorté, mais 6 min. ont tout de même étaient montées en 2000. Pour une sortie prochaine? A priori.......non, en tout cas pas en France. Pour se consoler, plusieurs bandes-annonces sont disponibles ici .

La reprise du moment

jeudi, octobre 5

LSD à moindre frais

Pour le mode plein écran (pas obligatoire), passez par YouTube !

Ubu, site roi

MERDRE alors ! Je viens de découvrir le site Ubu, qui permet de voir de petites pépites oubliées. Des classiques (Le Chien Andalou,...) et beaucoup d'inédits de tous horizons. Beckett, Varda, Bunuel, Cocteau, Debord, Le Corbusier, Burroughs, Duchamp, Borges, John et Yoko, Lacan, pour les plus connus... Il faut un peu farfouiller, mais certaines choses valent vraiment le coup: ici

La madeleine de Proust de la semaine

Un fou furieux (mais de talent) rend hommage à ses deux séries préférées.

Avant-première

Mercredi prochain sort le nouveau/ancien film de Gus Van Sant. Petit topo pioché çà et là sur le web:

"Un premier film autrefois invisible
Mala Noche est le premier film de Gus Van Sant, produit et tourné par le réalisateur en noir et blanc 16 millimètres en 1985 avec un budget de 22.500 $. Il contient de nombreux plans tournés sans autorisation, le réalisateur alors débutant n'ayant pas la possibilité de demander et d'obtenir toutes les autorisations de tournage. Le film est récompensé en 1987 dans la catégorie du meilleur film indépendant par le Los Angeles Film Critics. Il est resté totalement inédit en France.
A l'origine était un livre
Né en 1941, Walt Curtis est une figure mythique de Portland (Oregon). Il est l'auteur de plusieurs recueils de poèmes, et a traduit Pablo Neruda et Frederico Garcia Lorca. Ecrit en 1977, Mala Noche est son unique roman, récit cru des amours et des chagrins glanés au hasard des rues. La vie est décevante, les gamins tragiques, il y a des moments de joie et de jouissance dans des sacs de couchage souillés, et des moments d'amertume quand les flics de l'Immigration interrompent les relations intimes nouées sur la route. Ceux qui n'ont pas un amour pour la vie y reconnaîtront leurs espoirs et leurs déchirements...
Le révélateur
C'est cette oeuvre tournée en totale indépendance qui révélera Gus Van Sant aux critiques américains. Il marquera ensuite de son empreinte le cinéma américain indépendant des annés 90 avec notamment Drugstore Cowboy (1989), My Own Private Idaho (1991) et Even Cowgirls Get the Blues (1993).
Retour aux sources
Le cinéaste mène une brillante carrière en travaillant pour les majors hollywoodiennes. L'apothéose de cette période sera sans nul doute Will Hunting (1997), nommé neuf fois aux Oscars, avec une nomination pour Van Sant dans la catégorie meilleur réalisateur. Il décide par la suite de revenir à une méthode de production et de réalisation proches de ce qu'il avait connu à ses débuts sur Mala Noche. Il va alors réaliser un ensemble de trois films, Gerry, Elephant, et Last Days, ayant tous pour point commun de mettre en scène des jeunes gens perdus dans une société moderne où il devient de plus en plus difficile de trouver sa "place". "

Quelques critiques:
Mcinema.com
"Il est toujours émouvant de découvrir un film inédit d'un auteur que l'on aime. D'autant plus qu'il s'agit ici de Gus Van Sant, et de son premier long métrage, inédit en France depuis vingt ans. MALA NOCHE, soit « mauvaise nuit » en français, sent bon le cinéma indépendant à trois francs six sous, avec son noir et blanc profond, sa bande son approximative et son générique ultra cheap. Cette histoire d'un bel épicier à barbe de trois jours, qui en pince pour un jeune latino, évoque DRUGSTORE COW-BOY et MY OWN PRIVATE IDAHO. Normal, car le jeune cinéaste d'alors pose les bases de son cinéma, et jette sur l'écran les grandes lignes de son univers créatif. Solitude moderne, individus en marge, attraction fulgurante et amours impossibles. Tout est là. Gus Van Sant filme le désir brut et sans équivoque, avec des plans évoquant parfois le Jean Genêt d'UN CHANT D'AMOUR. Certes la post-synchro du personnage-clé de Johnny laisse à désirer, mais la perfection technique n'est pas au menu de cette balade sentimentale. C'est avant tout une rareté, avec dans le rôle central Tim Streeter, excellent acteur qui aurait mérité d'être connu plus tôt." O.P.

Télérama
" Mala Noche (…) est un vraiment un beau film de jeunesse, à tous les sens de la formule. Jeunesse d'un futur grand cinéaste, qui manifeste à la fois son inventivité formelle (…) et son aptitude à créer des personnages touchants, aussi paumés qu'innocents. (…) Déjà, Gus Van Sant sait raconter un drame sans en faire des tonnes(…). " L.G.
Entretien vidéo de Van Sant à Cannes sur Mala Noche: ici

mercredi, octobre 4

Le clip de la semaine

On continue sur notre lancée Michel Gondry... De sa collaboration avec les Chemical Brothers, on se souvient surtout du clip de "Star Guitar" (paysage de train en rythme avec la musique), ou comment sauver une morceau franchement mauvais grâce à une idée. Le rythme, encore et toujours, comme avec les White Stripes et Daft Punk (chaque personnage représente un instument - j'avais mis un bout de temps à comprendre, je suis un peu neuneu).

Par contre, je ne connaissais pas la vidéo de "Let Forever Be" des Chemical, qui, pour le coup, ressemble plus à "Come into my world" de Kylie Minogue (tourné à Boulogne-B d'ailleurs, pour ceux qui sont du coin).

"Let Forever Be":

lundi, octobre 2

Quand j'avais 5 ans, je m'a cédécé

(Ce Jon Bon Jovi, toujours la rock attitude !)
La vie est pleine de surprises (et d'accroches originales). La semaine dernière, ma cousine et marraine fêtait ses 40 ans. Je ne sais pourquoi, je me suis souvenu avec bonheur que, quand nous partions en vacances ensemble, il y avait dans sa voiture un disque d'Henri Dès, un Patricia Kaas, et... Blue Lines de Massive Attack. Ah, délicieuse découverte...
Je me suis alors mis bizarrement à envier mes futurs enfants (oui, je suis un drôle de garçon). Qu'est-ce que je donnerais pour redécouvrir pour la première fois les Beatles, Buckley ou Ok Computer... Parce qu'à moins d'un coup de gourdin sur la tête, je crois que c'est définitivement loupé.
A défaut de le vivre donc, le faire vivre. Mais combien d'années attendre ? D'autant plus que Metallica au berceau, c'est assez peu recommandé. A moins que... (ça y est, on arrive à la chute de mon histoire)
A moins que ce site.
Le résultat est assez variable. Plusieurs titres sont très beaux ("Sober" de Tool, presque meilleur que l'original, "2+2=5", presque bruitiste). D'autres sont vraiment ratés (genre "sonnerie de portable monophonique"). Certains me ferait même carrément peur si j'étais un nourrisson. "Arrête de pleurer Ivan, sinon Papa te met Smells like teen spirit ou There there"...
Bref, une dizaine de nouveaux albums sont en préparation. J'ai hâte de voir ce que les Smashing Pumpkins ou Björk vont donner.
PS: l'auteur de cette note tient à préciser que les lignes ci-dessus étaient avant tout destinées à mettre en valeur la découverte d'un site original. Que toute (brune) personne se rassure -ou calme sa joie, c'est selon-, l'auteur sus-nommé se trouve bien aise à ce jour de ne pas avoir à acheter ce type de produit sonore. A bon entendeur (-euse), merci.

samedi, septembre 30

Sé-gogo gadgeto tube

Après la chanson consacrée à Sarko, voici la première vague de tubes avec Ségo pour héroïne. En voici une particulièrement remarquée, elles est signée par les mystérieux "gars de la Royal", qui font une reprise joyeuse et innofensive de "Célimène": ici

Noah, et Noah, et Noah,...

Ah, le Web 2.0... Si futile, et si réjouissant... Sur le même principe d’égotrip que de nombreux blogueurs, Noah s’est photographié tous les jours pendant 6 ans. Et a monté le tout dans un film de 6 min (la vidéo du mois sur YouTube).

La reprise du moment

J'inaugure une nouvelle rubrique. Le coin des reprises insolites. Celles qui me tombent sous la main/sur la Toile.

L'artiste qui ouvre le bal s'appelle Dion. Aucun lien de parenté. Un chanteur méconu désormais, victime de son homonyme titanesque. Auteur de hits impeccables ("The Wanderer", "Runnaround Sue"), Dion saura, à la fin des 60's tenter autre chose que la pop sucrée qu'il maîtrisait à merveille. En pleine vague folk, il a délivré cet album magnifique, où il combine compositions originales et reprises inventives (Fred Neil, Dylan,...). La plus inventive de toutes est celle, méconnaissable, du "Purple Haze" de Jimi Hendrix. Un exercice brillant de déconstruction (avouez, vous auriez reconnu sans un peu d'aide ?), qui change des innombrables reprises décalées qui pullulent ça et là (cf. les différents volumes de "La Musique de Paris Dernière", assez inégaux d'ailleurs; cf. les sites de recensement aussi):
Dion - Purple Haze

jeudi, septembre 28

"These cells are virgins/Waking up slowly/My headphones/They saved my life"

"- Dis papa, quel mêtier tu aurais aimé faire si tu n'avais pas été journaliste ?
- Je ne sais pas, peut-être "sound plugger" .
- Saounde quoi ?"

mercredi, septembre 27

White Stripes on a yellow body

En entendant parler de Michel Gondry à la radio, j'ai soudain l'irrépressible envie de consacrer un post aux White Stripes (association d'idées...) et à leurs clips grandioses. Enfin, nuançons.

Bien sûr, il y a "Fell in love with a girl" et ses Lego, "Seven Nation Army" et son plongeon pyramidal, et "The Denial Twist", sa 2D et ses géants... Ou encore le délire manoir glam-baroque de "Blue Orchid", même si je suis moins fan. Mais il y a aussi "I just don't know what to do with myself" et la cocodance de Kate Moss. Sur le plan artistique, ça ne casse quand même pas trois pattes à un canard (ah, la langue française). Pour le reste, je vous laisse juges... Il y a surtout le méconnu "We're going to be friends", qui pourrait légitimement prétendre au titre du clip le plus soporifique de la décennie (Meg, on te comprend). Je ne sais pas moi, il y a tout de même moyen de réaliser de très belles vidéos en s'imposant un plan fixe. "Proof" de I am Kloot en serait un parfait exemple. Sans parler de "No surprises" de Radiohead (enfin, dans ce cas précis, beau, je me comprends :) ).

J'allais oublier le meilleur des White Stripes. A mon sens, "The hardest Button to button" : simple et très efficace (quand on dispose d'une vingtaine de batteries et d'autants d'amplis !)
Allez, un petit cadeau pour la route:

mardi, septembre 26

Delerm fait un coup

Vincent Delerm sort cette semaine son troisième opus, Les Piqûres d'araignée, enregistré en Suède. On savait le jeune homme friand de reprises décalées dans ses spectacles (Claude François,...). La dernière en date vaut le détour.

Bon, c'est pour de faux, mais ça aurait été assez marrant, non?

La madeleine de Proust de la semaine

Journal d'une fille gâtée

Le blog d'Anousheh Ansari, touriste americano-iranienne de l'espace

lundi, septembre 25

Nevermind the years

C'était il y a quinze ans, presque jour pour jour. 24 septembre 1991... Un temps où Henri Leconte jouait au tennis, où Collaro était populaire, Jean-Claude Bourret avait du travail, un temps où nous rêvions tous d'une doudoune Chevignon, où Isabelle Morizet s'appelait encore Karen Cheryl (Allo allo, je m'appelle Hugo...). Arrêtons-là ce développement delermien: c'était l'année où sortait Nevermind de Nirvana (clin d'oeil au Nevermind the bollocks des Sex Pistols, vous le saviez). Je me suis toujours demandé d'où était venue cette idée de pochette. Une pochette-culte, qui a inspiré pas mal de monde, de façon pas toujours heureuse.

En cette date-anniversaire, j'ai enfin la réponse.
Pour votre information, le garçon s'appelle Elden Spencer. Agé de quatre mois sur la photo, il a récidivé comme modèle douze ans plus tard pour la pochette de The Dragon Experience, d'Evin Key, chanteur de Skinny Puppy (ça vous fait une belle jambe, je sais).
Par contre, je n'ai toujours pas d'explication pour la monstrueuse photo à l'arrière... Rappelez-vous ce petit macaque avec son sac à dos rempli d'explosifs...

Politique et médias

Si vous avez raté le "Arret sur Images" d'il y a dix jours, je vous engage à suivre cet intéressant débat sur les liens entre politique et médias. Pas fondamental, mais souvent pertinent. Avec notamment François Bayrou et Raphaelle Bacqué, du Monde. Ici

Qu'est-ce qu'on f 'rait pas...

Suite de notre petite série insolite sur la politique "in". Après Kyo-UMP, voici deux nouvelles pépites:

Grand corps (très) malade
"Nous préférons la France des bistrots au Paris des bobos", cette phrase, citée par tous les médias pour rendre compte de l'université d'été du Mouvement Pour la France, n'est pas de Philippe De Villiers. Elle est signée par le jeune Guillaume Peltier, fringuant directeur de campagne et véritable showman de la politique. Un texte efficace, une interprétation convaincante, oui : ce Guillaume Pelletier est le premier slameur nationaliste !

Lionel on air
Il y a quelques jours, Lionel Jospin était "l'animateur" de l'émission "Bourdin & Co" sur RMC Info. D'autres étaient passés avant lui, mais la com' n'avait jamais été aussi lourde. A l'arrivée : pas de scoop, quelques auditeurs mordants, et un Jospin très hésitant dans la peau d'animateur radio.

samedi, septembre 23

Mon patelin va craquer

C'est très sérieux: www.kamini.fr