lundi, avril 30
lundi, avril 23
samedi, avril 21
vendredi, avril 20
Orange et mécanique

Courbes aguicheuses, œil lumineux et bronzage hâlé. Où qu’elle passe, on l’a mitraille de photos. Même ses ennemis lui font des appels de phare. Son petit nom ? La Bayroumobile. 212 000 km au compteur, dont 5000 depuis son relooking de février. La petite Citroën AX tient la route. Comme toutes les coquettes un peu ridées, elle refusera de dire son âge.
Son propriétaire ne pouvait être qu’un passionné un peu frapadingue. Rien que son nom, Pascal Casimir-Perrier : « Pour les grands-parents, ça fait IIIe République, et pour les enfants, gloubiboulga. Avec la peinture orange, en plus, ça fait raccord ! » Ce militant des Yvelines a eu l’idée de personnaliser sa voiture dès 2004, lors des cantonales, à Limay, où il était candidat. Rien de très spectaculaire encore : le jeune centriste se contente de coller quelques autocollants sur la carlingue blanche.
Résultat : 5,09% des voix. Un succès inespéré pour ce comptable de 35 ans. « Si j’ai pu faire ce score et rembourser ma campagne, je suis sûr que ma voiture y est pour quelque chose. » Pascal joue la carte de la fantaisie mais reconnaît que son engin est avant tout un formidable outil de communication. « Ce sont les gens qui venaient aux devants de moi. C’était beaucoup plus facile de les aborder, sur le ton de la badinerie. » Un bon début pour la Citroën, avant de passer aux UV.
Ça roule pour elle
En 2007, son propriétaire décide de pousser le concept plus loin. Peinture orange « certifiée UDF » et logo blanc. Il propose l’idée à son parti, qui lui fait un chèque de 500€. Il rajoute 1000€ de sa poche. Ne reste qu’à se rendre sur le terrain, « là où la campagne se gagne vraiment », assure Pascal. A Toulouse, Perpignan ou Angers, la Bayroumobile suit son candidat dans les grands déplacements. Elle crée même son propre blog*.
A sa connaissance, elle est aujourd’hui la seule voiture officielle aux couleurs d’un parti politique. « Imaginez une bagnole UMP. Elle se ferait rayer en deux minutes », plaisante Pascal. Il en est sûr : si on respecte sa voiture, c’est qu’on respecte son candidat. « Quand j’ai suivi Bayrou dans la banlieue du Val-Fourré, il n’y a eu aucun problème. » Seul pépin rencontré : lors d’un déplacement à Nantes, en terre socialiste. « Le temps de manger au restaurant, je me suis retrouvé avec trois autocollants "Ségolène" et un feu cassé. Je suis allé voir le PS local, qui m’a fait un chèque de 67 euros pour me dédommager. Sympa.»
Depuis quelques jours, la Bayroumobile est encore plus contente. L'autre voiture de Pascal, qu'il utilise pour se rendre au travail, est tombée en panne. La Citroën est donc de sortie tous les jours. Pas peu fière de damer le pion à celle qui lui a succédé. Elle attend désormais dimanche avec impatience. En cas de victoire, Pascal a promis de lui offrir un gyrophare orange.
* http://bayroumobile.hautetfort.com
Son propriétaire ne pouvait être qu’un passionné un peu frapadingue. Rien que son nom, Pascal Casimir-Perrier : « Pour les grands-parents, ça fait IIIe République, et pour les enfants, gloubiboulga. Avec la peinture orange, en plus, ça fait raccord ! » Ce militant des Yvelines a eu l’idée de personnaliser sa voiture dès 2004, lors des cantonales, à Limay, où il était candidat. Rien de très spectaculaire encore : le jeune centriste se contente de coller quelques autocollants sur la carlingue blanche.
Résultat : 5,09% des voix. Un succès inespéré pour ce comptable de 35 ans. « Si j’ai pu faire ce score et rembourser ma campagne, je suis sûr que ma voiture y est pour quelque chose. » Pascal joue la carte de la fantaisie mais reconnaît que son engin est avant tout un formidable outil de communication. « Ce sont les gens qui venaient aux devants de moi. C’était beaucoup plus facile de les aborder, sur le ton de la badinerie. » Un bon début pour la Citroën, avant de passer aux UV.
Ça roule pour elle
En 2007, son propriétaire décide de pousser le concept plus loin. Peinture orange « certifiée UDF » et logo blanc. Il propose l’idée à son parti, qui lui fait un chèque de 500€. Il rajoute 1000€ de sa poche. Ne reste qu’à se rendre sur le terrain, « là où la campagne se gagne vraiment », assure Pascal. A Toulouse, Perpignan ou Angers, la Bayroumobile suit son candidat dans les grands déplacements. Elle crée même son propre blog*.
A sa connaissance, elle est aujourd’hui la seule voiture officielle aux couleurs d’un parti politique. « Imaginez une bagnole UMP. Elle se ferait rayer en deux minutes », plaisante Pascal. Il en est sûr : si on respecte sa voiture, c’est qu’on respecte son candidat. « Quand j’ai suivi Bayrou dans la banlieue du Val-Fourré, il n’y a eu aucun problème. » Seul pépin rencontré : lors d’un déplacement à Nantes, en terre socialiste. « Le temps de manger au restaurant, je me suis retrouvé avec trois autocollants "Ségolène" et un feu cassé. Je suis allé voir le PS local, qui m’a fait un chèque de 67 euros pour me dédommager. Sympa.»
Depuis quelques jours, la Bayroumobile est encore plus contente. L'autre voiture de Pascal, qu'il utilise pour se rendre au travail, est tombée en panne. La Citroën est donc de sortie tous les jours. Pas peu fière de damer le pion à celle qui lui a succédé. Elle attend désormais dimanche avec impatience. En cas de victoire, Pascal a promis de lui offrir un gyrophare orange.
* http://bayroumobile.hautetfort.com
jeudi, avril 19
mercredi, avril 18
Quotidien présidentiel

Pour le n°1, j'ai suivi Bayrou à Lille.
Le Messie en cravate bleue
17h10. Bayrou traverse la gare Lille-Flandres, direction Grand Place. Messie sur le chemin de Jérusalem. En route, il touche la tête des enfants. Il s'approche des handicapés, guérit les écrouelles. Il se fait photographier au téléphone portable. Icône des temps modernes. Il va même visiter les marchands du Temple, dans la Vieille-Bourse. Les démocrates-chrétiens croient toujours au miracle.
Autre petit truc :
Je vote Bayrou s’il se fait des couettes
Quel est le profil du candidat idéal ?
« Idéal : qui atteint toute la perfection que nous pouvons concevoir ou souhaiter ». Pensez donc. Impossible. J’ai ma propre idée, mais est-ce bien celle des autres ? Qui est ce « nous » du dictionnaire ? Prenons le dernier sondage TNS-Sofres réalisé sur la question. Reflet de l’opinion du Peuple, on le sait bien. Les Français souhaitent un quinqua, homme ou femme, ayant fait des études, polyglotte, à l’écoute. Ni musulman, ni gay, de préférence. Divorcé : sans problème. Concubinage : passe encore. On se rassure. Ces profils existent parmi les douze en lice.
On s’amuse alors à comparer ces données avec le même sondage réalisé par CSA en janvier 2002. Portrait-type du président : un quinqua, membre de la société civile, honnête, provincial et issu d’un milieu modeste. En un mot, tout Jacques Chirac. « Honnête », qu’est-ce à dire ? Les Français nous l’expliquent. Honnête, c’est avant tout celui qui n’a " jamais été mis en cause par la Justice dans des affaires d’enrichissement personnel ou de financement de parti politique" (84%). On croit s’étrangler.
Où trouver des réponses ? Du côté des « experts » ? Guy Champagne, enseignant en droit à l'Université de Paris VI, maître de conférence à l'ENA et chercheur à l'ESSEC, l'affirme: le candidat idéal est quelqu'un de « compétent, courageux, avec du cœur et du charisme, qui devra réussir de véritables travaux d'Hercule pour relancer notre pays ». Merci Guy, à la prochaine, pour un autre demi au comptoir.
Et du côté de la blogosphère ? En jetant un œil aux forums, on s’étonne de voir revenir sous nos yeux un mutant alléchant. Le candidat idéal, c’est Bayrou en femme. Avec une pointe de Besancenot, « pour le côté sympa ».
J’abandonne. Je quitte le terrain des réalités mornes, et trouve refuge dans la fiction. Le candidat idéal s’appelle Constant (rien que ce prénom…) Kérel, député imaginaire du Morbihan et président du Rassemblement des Démocrates Sociaux. Un candidat créé par Rémy Le Gall et Frisco, qui décline désormais ses idées en BD et sur son blog (yahoo.elyseerepublique.com). Parcours intéressant : Kérel a récemment « restructuré sa petite formation politique pour la transformer en pont entre deux rives : la rive gauche et la rive droite de l’électorat français. Il souhaite réunir tous les démocrates à forte aspiration sociale qu’ils soient de gauche ou de droite. » Toute similitude avec François B. (sans la perruque cette fois) serait apparemment fortuite.
Au final, je ne sais plus vraiment à quoi ressemble mon candidat idéal. Plutôt un sentiment diffus. « Idéal », sens premier : « qui est conçu dans l’esprit sans pouvoir être perçu par les sens ».
Quel est le profil du candidat idéal ?
« Idéal : qui atteint toute la perfection que nous pouvons concevoir ou souhaiter ». Pensez donc. Impossible. J’ai ma propre idée, mais est-ce bien celle des autres ? Qui est ce « nous » du dictionnaire ? Prenons le dernier sondage TNS-Sofres réalisé sur la question. Reflet de l’opinion du Peuple, on le sait bien. Les Français souhaitent un quinqua, homme ou femme, ayant fait des études, polyglotte, à l’écoute. Ni musulman, ni gay, de préférence. Divorcé : sans problème. Concubinage : passe encore. On se rassure. Ces profils existent parmi les douze en lice.
On s’amuse alors à comparer ces données avec le même sondage réalisé par CSA en janvier 2002. Portrait-type du président : un quinqua, membre de la société civile, honnête, provincial et issu d’un milieu modeste. En un mot, tout Jacques Chirac. « Honnête », qu’est-ce à dire ? Les Français nous l’expliquent. Honnête, c’est avant tout celui qui n’a " jamais été mis en cause par la Justice dans des affaires d’enrichissement personnel ou de financement de parti politique" (84%). On croit s’étrangler.
Où trouver des réponses ? Du côté des « experts » ? Guy Champagne, enseignant en droit à l'Université de Paris VI, maître de conférence à l'ENA et chercheur à l'ESSEC, l'affirme: le candidat idéal est quelqu'un de « compétent, courageux, avec du cœur et du charisme, qui devra réussir de véritables travaux d'Hercule pour relancer notre pays ». Merci Guy, à la prochaine, pour un autre demi au comptoir.
Et du côté de la blogosphère ? En jetant un œil aux forums, on s’étonne de voir revenir sous nos yeux un mutant alléchant. Le candidat idéal, c’est Bayrou en femme. Avec une pointe de Besancenot, « pour le côté sympa ».
J’abandonne. Je quitte le terrain des réalités mornes, et trouve refuge dans la fiction. Le candidat idéal s’appelle Constant (rien que ce prénom…) Kérel, député imaginaire du Morbihan et président du Rassemblement des Démocrates Sociaux. Un candidat créé par Rémy Le Gall et Frisco, qui décline désormais ses idées en BD et sur son blog (yahoo.elyseerepublique.com). Parcours intéressant : Kérel a récemment « restructuré sa petite formation politique pour la transformer en pont entre deux rives : la rive gauche et la rive droite de l’électorat français. Il souhaite réunir tous les démocrates à forte aspiration sociale qu’ils soient de gauche ou de droite. » Toute similitude avec François B. (sans la perruque cette fois) serait apparemment fortuite.
Au final, je ne sais plus vraiment à quoi ressemble mon candidat idéal. Plutôt un sentiment diffus. « Idéal », sens premier : « qui est conçu dans l’esprit sans pouvoir être perçu par les sens ».
lundi, avril 16
Carte de presse
jeudi, avril 12
Pourquoi pas Badiohead ?

Jérôme de chez Vox (ZE site belge de musique) joue cette semaine au même petit jeu. Et... résultat identique.
Et vous, regardez votre discothèque ! Dites-moi, quelle lettre est la plus fournie ?
lundi, avril 9
La reprise du moment

Mon ami Controlzen nous propose la reprise de "Crazy" par le crooner Ray LaMontagne, après celles des Raconteurs et de Nelly Furtado.
dimanche, avril 8
La Nouvelle Star malgré moi

Eh bien, v'la ti pas que je m'aperçois aujourd'hui qu'il s'agit du groupe de Julien, le fanfaron décalé de La Nouvelle Star 2007.
Pas exceptionnel ce type, mais plutôt rigolo.
Ici, son premier "praïme" à Baltard, "Like a Virgin" version big band. Ou comment remiser au placard Robbie Williams et Paul Anka.
Paraît même que c'est le buzz sur Internet.
vendredi, avril 6
mardi, avril 3
Je m'en foot complètement

Besoin de révisions pour la soirée Ligue des champions ?
Ecoutez la chanson "Euro 2004" de Philippe Katerine et Helena Noguerra.
lundi, avril 2
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